On connaît Luis Sepùlveda pour avoir écrit Le Vieux qui lisait des romans d'amour, livre au titre trompeur. Dans le neveu d'Amérique, construit à partir de ses carnets personnels, l'écrivain chilien se met lui-même en scène. Le grand-père de Luis, anti-clérical à souhait (dont la personnalité annonce les individus improbables à venir) fait promettre au "petit" d'aller un jour à Martos. C'est le point de départ d'un grand voyage improvisé dans toute l'Amérique latine, dominé par le hasard, le danger et les rencontres. Et c'est presque sans s'en rendre compte que le narrateur finit par trouver Martos, terre d'origine de son grand-père émigré.
La diversité de anecdotes en fait un récit passionnant, portrait d'une Amérique latine rugueuse et étonnante, mais aussi d'un Luis apprenant le métier d'homme. Sepùlveda écrit une communauté d'hommes jamais résignés, qui savourent chaque instant et sourient à l'absurdité du monde.
Le neveu d'Amérique, Luis Sepùlveda, Points
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